Il faut maintenant le remplir ! Il n’y a pas de secret, pour avoir un bon compost, il faut de la diversité, mais tout n’est pas bon à mettre dans un lombricomposteur.
Voici quelques astuces :
**On privilégie : les petits morceaux, pour faciliter le travail de nos amis les vers. On apporte des déchets marron en même temps que les déchets humides : carton non imprimé, boite à œufs, feuilles mortes, paille… qui vont permettre de maintenir un taux d’humidité adéquat. En effet, un bon compost ne doit être ni trop humide, ni trop sec. On brasse au moins une fois tous les trois apports pour aérer en surface.
**On évite : les oignons, l’ail, les échalotes, le poisson, la viande, les crustacés, les pâtes et riz en sauce, les arêtes, les os, les produits laitiers, les graisses et huiles ainsi que le pain. On ne met pas non plus de plante malade, de résineux ni de gravier, de sable ni de terre. Exit aussi les cendres, le papier glacé (type journaux, magazines), les mégots…
Au fur et à mesure du temps et du travail assidu de vos vers, vous trouverez un pré-compost dans le second bac, puis un bon compost hyper riche dans le troisième. Le lombrithé, quant à lui, fera des merveilles en tant que puissant engrais.
Bon compost à tous et patience… On dit qu’un compost est mûr entre 6 et 12 mois après sa mise en route !
*Bon à savoir* : comme pour le kéfir, vous pourrez facilement vous procurer des vers gratuitement, en vous rapprochant de groupes de troc et de dons dans votre ville et d’associations dédiées au compost et à la permaculture.